Romain Sentenac

ROMAIN SENTENAC

Coach consultant certifié & psychopraticien

Licence & Maîtrise de Psychologie Clinique et Psychopathologie

– 4 années d’étude en Psychologie à l’Université de Rouen (2009-2013)
– stage d’observation à l’Hôpital de Navarre à Evreux (27) auprès des patients
– stage professionnel et de recherche à la Maternité de Lillebonne (76) auprès des parents

« Césarienne : Incision de la Relation Mère-Père-Bébé ? » :
Mémoire de recherche sur la parentalité et l’impact de la césarienne
sur les premiers instants du lien avec le bébé

Intervention "Alzheimer" à domicile depuis 2015

D’abord salarié pendant plus de cinq années pour une entreprise d’innovation sociale de l’intervention à domicile spécialisé jusqu’au terme de son aventure, je suis devenu indépendant pour continuer de porter ce projet qui a du sens à tous les échelons de la société.

« Stimuler par le Jeu » : Formation issue de mon expérience
et de mes observations de terrain sur l’intérêt de jouer
et des jeux de sociétés dans l’accompagnement Alzheimer

Certification de Coach Consultant

Neuf mois de formation chez Linkup Coaching et titre reconnu par l’État (2020-2021)
Certification RNCP 7 (niveau Master)

 

« Le Coaching à la Rencontre des Héros » :
Mémoire technique sur la place et le rôle des références externes
dans nos histoires personnelles et les moyens de s’en émanciper

Psychopraticien en thérapie narrative

Formation en Thérapie Narrative chez Ellipsy (janvier-février 2022).
Où l’Approche Narrative vient nourrir ma pratique de coach et m’apporte une méthode d’accompagnement thérapeutique.

Accueil de la parole des personnes ayant subi des violences sexuelles

Formation aux réponses à apporter à la confidence d’une personne qui a subi des violences sexuelles, par Françoise Leclerc, formatrice, traumaticienne et sexologue (octobre 2023)
Où le vécu traumatique peut être abordé librement et en sécurité dans un espace de parole bienveillant, respectueux et soutenant à travers un accueil inconditionnel, une posture professionnelle adaptée et le soutien psychologique approprié.

Accueil des victimes de violences conjugales

Formation à la posture d’accueil,
d’orientation et d’accompagnement
auprès des victimes de violences conjugales
, par une juriste et une psychologue spécialisées du CIDFF de Seine-Maritime (avril 2024)
Repérage des différentes formes de violences conjugales et du processus d’emprise. Accueil des conséquences des violences et des difficultés à s’en extraire. Soutien et information des différentes aides et procédures à disposition des victimes. Aide ponctuel et/ou accompagnement pour la reprise du pouvoir sur sa propre-vie.

  • Entrepreneur-salarié et associé de SCOP276, la société coopérative et CAE dans laquelle je développe l’activité Renfort en Soi.
  • Le SFAPEC, le syndicat de coachs certifiés qui portent mes valeurs (département « 76-Seine-Maritime »)

Mon parcours professionnel :
quelques jalons sur mon chemin.

J’ai suivi un cursus général jusqu’au lycée, donc mon orientation « professionnelle » débute concrètement à l’université. Mon BAC S en poche, riche d’une spécialité mathématique, je quitte le chemin tout tracé pour moi par mes aînés pour filer en fac de psycho. J’y passe quatre ans avec un amour particulier pour la clinique, les théories fondatrices de la discipline et un intérêt particulier psychologie sociale et la parentalité.

Bifurcation en cours de cursus : direction les métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation ! En devenant professeur des écoles, je cherche à saisir ce qui suscite l’intérêt des élèves et comment transmettre le goût d’apprendre. J’y vois l’importance de l’écologie et la vision du monde de l’apprenant tout au long du processus d’apprentissage. Mon souhait de rendre le savoir et l’esprit de partage accessible à chacun se confronte à la réalité du système éducatif. Je préfère trouver une autre voie, plus alignée avec mes valeurs et mes ressources.

De l’enfance, je me consacre aux spécificités du grand âge. Mes interventions psycho-sociales ont pour but de permettre aux personnes de se sentir entendues dans leurs besoins et leurs rythmes particuliers, au-delà des handicaps et des maladies qui se sont invitées dans leur quotidien. Il s’agit principalement d’écouter et d’aider à la formulation d’envies qui ne demandent qu’à se concrétiser.

Ces cinq premières années dans le médico-social m’ont amené, en parallèle du travail direct auprès des bénéficiaires, d’animer les groupes d’échange de pratiques de l’équipe, de contribuer au recrutement et la formation des collègues et d’assister la direction de l’entreprise en redressement jusqu’à la liquidation en 2020.

Cette première expérience dans l’ESS, m’a permis d’apprendre à accompagner chaque personne avec une attention portée tout autant sur les spécificités individuelles que l’environnement et le système dans lequel elle évolue.

Retour sur les bancs d’école pour continuer sur cette lancée qui entretien ma passion pour l’humain. Après avoir ressenti quelques réticences gorgées d’a priori, je me forme au coaching professionnel et aux outils du coach consultant certifié qui permettent d’intervenir méthodiquement auprès de tout public : particuliers, professionnels, équipes, manageurs, dirigeants, jusqu’aux stratégies d’organisation.

C’est à ce moment, en 2021, que je lance mon activité : Renfort en Soi. Mais pas question pour moi de faire cavalier seul : je rejoins les entrepreneurs-salariés de la SCOP276 pour bénéficier et contribuer à tout ce que le collectif peut apporter au développement des projets de chacun. J’y déploie ainsi mes compétences pour :

  • trouver les moyens de continuer l’accompagnement à domicile,
  • ouvrir mon cabinet de coach à Rouen,
  • ajouter l’aspect thérapeutique avec l’approche narrative,
  • et animer des groupes d’analyse de pratiques professionnelles auprès des équipes du médico-social.

 

Trois années plus tard, je prends davantage part au fonctionnement la société coopérative en devenant associé de SCOP276 en 2024.
Les chapitres suivants sont en cours d’écriture !

« On consacre la première moitié de sa vie à se forger un égo solide, et la seconde moitié à s’en débarrasser. »

Carl Gustav Jung

Présentez-vous en une phrase.

Je m’appelle Romain Sentenac et mon travail c’est d’aider les gens à trouver des solutions en apprenant à se connaître et se respecter.

Pourquoi êtes-vous devenu coach et thérapeute ?

Par passion pour le fonctionnement humain, notre manière de nous adapter et d’évoluer face aux difficultés qu’on rencontre tout au long de la vie. D’où qu’on vienne, je crois qu’on est loin d’avoir tout compris sur soi et d’avoir pu apprendre comment réagir à ce que la vie nous réserve en entrant dans « la vie adulte », si on admet qu’elle existe. Et je suis convaincu que le coaching et la thérapie font partie des moyens de continuer d’apprendre à tout âge : on avance avec plus de facilité et de confiance en étant accompagné, en prenant son temps, à son rythme. C’est pour ça que je fais ce genre de métiers.

Une spécialité ou un domaine de spécialisation ?

Alors, j’accompagne des proches de personnes souffrant de handicap ou de maladie dégénérative depuis 2015. Je crois qu’on peut dire que j’ai une certaine spécialité, par expérience, auprès du public des aidants et des personnes en perte d’autonomie. Je suis aussi formé à l’approche narrative et à l’accueil des personnes victimes de violences sexuelles et conjugales. Et puis, plus généralement, je travaille beaucoup avec des personnes qui ont besoin d’accueillir leurs émotions, identifier leurs besoins et poser des limites sans culpabiliser.

Une idée reçue que tu entends souvent sur le coaching ?

Oui, deux : « Le coaching va me donner des solutions » et « N’importe qui peut se déclarer coach ». Pour ma part, j’ai appris les bases de la méthode et la posture du coaching à travers une formation de neuf mois, et de laquelle je suis sorti avec une certification professionnelle reconnue par l’État. Et justement, l’une des choses qu’on y apprend, c’est de conduire la personne vers ses propres solutions et non d’en donner : parce que c’est beaucoup plus pertinent, durable et la personne sera plus à même de se débrouiller au-delà du coaching sans le coach. La parabole qui illustre le mieux l’esprit du coaching c’est d’apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson.

Comment se passe une première séance avec vous ?

En thérapie, la première séance est souvent un défrichage du problème que rencontre la personne : à deux, dans une conversation, le but est de se mettre d’accord sur ce qui est en jeu et ce qui peut parfois être le plus urgent à traiter, ou à aborder en premier. C’est une séance de rencontre que je propose à moitié prix des prochaines séances : pour que la personne ait plus de liberté de consulter un autre professionnel pour faire le choix de celui ou celle avec qui travailler.
En coaching, on parle d’entretien préalable : il est gratuit et permet d’étudier le besoin de la personne, d’évaluer si un coaching est pertinent et, si oui, comment le processus pourra se passer en terme de nombre de séances, de rythme, de durée… Là aussi, c’est une discussion et une rencontre, entre le coach et le client qui doit avoir toutes les informations dont il a besoin pour choisir de s’engager ou non dans un accompagnement de ce genre.

Une différence par rapport aux autres coachs et thérapeutes ?

Je crois que certains coachs le sont devenus à partir de leur expériences personnelles ou professionnelles. Pour ma part je viens d’études universitaires en psychologie et en enseignement, où je me suis vite intéressé à ce qu’on peut appeler la « psychopathologie de la vie quotidienne », aux neurosciences cognitives, et à nos manières d’apprendre et changer. Plus largement, aux manières dont l’humain parvient à survivre et résister aux situations stressantes ou évènements traumatiques ; ou au contraire s’empare de situations sécures et motivantes dans son développement. C’est ce qui me fait vibrer et qui me permet, en tant que « coach généraliste » et certifié, de m’appliquer à nombreuses situations.

Et par rapport à d’autres thérapeutes, là aussi je sais que certains se sont spécialisés dans des techniques de soulagement remarquables ou dans l’exploration les causes ou du passé pour traiter les peines. De mon côté, ce qui m’anime c’est vraiment que la personne se comprenne aujourd’hui et maintenant. Et surtout qu’elle développe de la bienveillance pour elle-même, afin qu’elle puisse progressivement explorer, découvrir et s’emparer d’autres manières d’aborder les problèmes qui se présentent tout au long d’une vie. Je dirais que je porte mon attention sur les clés avec lesquelles la personne va pouvoir repartir et dont elle va pouvoir se saisir elle-même au quotidien.

Un conseil pour quelqu’un qui hésite à prendre rendez-vous ?

Je crois que prendre un rendez-vous avec un inconnu, ça a toujours  quelque chose d’intimidant, surtout pour avec une problématique personnelle ou professionnelle. Alors, j’inviterais à voir ce rendez-vous comme étant avant tout un rendez-vous avec vous-même, pour vous-même. Et bien avoir conscience que, dans cette démarche, vous êtes libre. Donc prenez rendez-vous pour vous, pour tester, pour voir. Vous y apprendrez toujours quelque chose. Même s’il ne s’agit « que » d’un critère de choix que vous n’aviez pas encore identifié : c’est quelque chose que vous aurez appris sur vous, pour vous respecter encore davantage et continuer autrement sur votre chemin.

La question qu’on vous pose le plus souvent au début d’un accompagnement ?

Ce qui revient le plus souvent c’est « Combien de temps ça va durer ? » et la question du prix des séances. L’une comme l’autre sont tout à fait pertinentes ! On se les pose aussi pour choisir un massage ou la destination de nos vacances : passer par un professionnel, c’est un investissement et quand on investit pour soi, c’est important d’avoir ces questions à l’esprit.
En coaching, en fonction de la demande initiale, on peut évaluer la durée du processus et donc le coût. En thérapie, c’est nécessairement plus souple, en tout cas dans ma manière de faire. L’important pour moi c’est d’abord prendre en compte ce dont la personne estime avoir besoin et ce qu’elle peut entreprendre aujourd’hui. À partir de ça, je propose une recommandation par rapport à mon expertise. Et je prends toujours en compte la situation des personnes pour le coût de l’accompagnement.

Un livre ou un film qui a marqué ton parcours professionnel ?

Les trois BD sur les émotions d’Art-Mella et les films d’animation des studios Pixar, Soul et Vice-versa 1 et 2  font beaucoup écho à ce qui me tient à cœur professionnellement. Notamment parce qu’on y accède à une vulgarisation que j’estime plutôt juste pour comprendre ce qui se passe en nous et ce qui nous anime en tant qu’êtres humains.

Un conseil pour aller mieux ou dépasser un mal-être ?

Comme ça, sans contexte ?! Bon alors… Quand on ne va pas bien ou qu’on doit aller chercher au fond de soi la force pour avancer, je crois qu’il est essentiel de s’entourer de personnes qui nous font spontanément nous sentir bien, accepté·e et soutenu·e si on en a envie. Je conseillerais donc surtout de bien choisir les personnes et les environnements qu’on fréquente : le temps qu’on leur consacre et les sources de « bien-être » au sens large qu’on y trouve.

Votre endroit préféré pour vous détendre ?

J’aime beaucoup la forêt et les grands espaces naturels : avec des oiseaux à écouter et différents chemins à parcourir. Vous saviez qu’apparemment, entendre le chant des oiseaux, ça aide à se sentir détendu parce que, justement, ça signifie qu’il n’y a pas de danger dans les environs ?

Le plus grand bénéfice d’être accompagné par un·e professionnel·le selon vous ?

Pour moi, le ou la professionnel·le, c’est quelqu’un qui est équipé : d’un savoir, d’une éthique, d’une posture, d’une méthode et d’outils de réflexion. C’est tout ça qui lui permet d’être centré sur la personne, sur ses besoins et ce qu’elle pourrait avoir manqué dans sa recherche de solution. Le professionnel est équipé pour faire ce travail qui est plus technique qu’on peut peut-être le croire. Donc, c’est bête mais pour moi c’est la base.
Après ça, aller voir un professionnel, c’est aussi la garantie d’un espace sécure, accueillant et où on peut découvrir des parts nouvelles de soi sans jugement. On est libre de tester des idées qui peuvent être difficiles à comprendre avec des personnes qui sont attachées à nous et à ce qu’on a toujours été pour eux.
Même avec toute leur bienveillance, parler avec un proche est très souvent accompagné d’enjeux relationnels et d’un regard sur nous qu’on peut naturellement souhaiter préserver. On est libre de ça avec quelqu’un de formé à faire ce métier.

Et pour finir, votre mantra personnel ?

J’aime beaucoup celui d’un de mes clients qui se disait : « Ne te mets pas à l’abri d’une bonne surprise ! » pour oser face à l’incertitude. Personnellement, ça m’aide dans les moments où je pourrais être attiré par du repli sur moi ou le confort des vieilles habitudes. Ça m’aide à rester connecté à mon âme d’enfant !