Mon parcours : jalons et valeurs

d’un parcours professionnel 

Riche d’un esprit scientifique qui s’étonne et se questionne face aux diversités qui s’expriment au sein de l’humanité, je n’ai jamais vraiment arrêté d’être étudiant en psychologie.

Même lorsque je deviens finalement professeur des écoles, je me concentre sur les meilleures moyens d’intéresser et de transmettre aux enfants le goût d’apprendre : en s’adaptant avant tout à leur rythme, leurs intérêts, leurs mondes. C’est d’ailleurs ce qui me fera quitter l’éducation nationale rapidement : la quantité et les rythmes m’ont semblé incompatibles avec mon souhait de rendre le savoir et l’esprit de partage accessible à toutes et tous.

De l’enfance, je m’en vais travailler pour le grand âge. Là aussi, j’essaie d’apporter de l’attention et de la valorisation au-delà des handicaps et des maladies, de permettre aux plus anciens de se sentir entendus dans leurs besoins et leurs rythmes particuliers. Et surtout, que leurs envies soient aussi écoutées et réalisables, comme celles de n’importe qui.

Les occasions m’ont permis de m’investir davantage pour mes collègues oeuvrant dans le médico-social : tenir le cap avec la direction, recruter, maintenir la communication au sein de l’équipe… Encore et toujours plus d’aventures humaines enrichissantes.

Avec l’expérience, j’ai pu apprendre à accompagner chaque personne en prenant toujours en compte autant ses spécificités individuelles que celles de l’environnement au sein duquel elle évolue : avec une approche globale et en permettant à chaque personne de ressentir à nouveau du pouvoir et de la liberté sur sa vie.

L’approche humaniste – celle qui place la personne en priorité, y compris dans l’idée de faire société – est un fil rouge de mon parcours. Elle va toutefois de paire avec un autre fil tout aussi récurrent dans mon histoire : l’éthique professionnelle.

Que ce soit à travers un travail personnel mené depuis les bancs de la fac, une supervision professionnelle soutenue ou des partages entre pairs réguliers : la pratique de mon métier doit être encadrée par des regards extérieurs et des remises en question continues.

Cette démarche d’exigence sert à la fois mon estime professionnelle, la défense des valeurs de mon métier et les personnes que j’accompagne. J’adhère ainsi aux principes soutenus par le Manifeste du coaching, co-écrit notamment par le syndicat de coachs professionnels certifiés que je soutiens.

Le questionnement éthique garantit la justesse de chacune de mes interventions : c’est un cadre rassurant et un regard interne permanent. Il me guide dans ma posture, mes questions, mon écoute, mon accueil, l’engagement de mes compétences… Autrement dit, tous les choix invisibles mais conscients et mesurés pour accompagner les personnes qui m’accordent leur confiance et la chance d’être à leur côté au moment où elles écrivent la suite de leur histoire!